À propos

Qui se cache
derrière Synchronie ?

Moi, Anne-Sophie Staquet.

Traductrice et interprète de formation et de profession, j’exerce avec passion ces deux métiers depuis 2002 et ai acquis au fil des ans et des prestations une connaissance solide de la pratique de ces métiers. Mes propres langues de travail sont l’anglais et l’espagnol et mes domaines de prédilection concernent l’Union européenne et l’environnement.

C’est lors de mon premier voyage en Écosse, à l’âge de 12 ans, que je suis pour la première fois confrontée à la langue de Shakespeare. De nature communicative, je me suis sentie frustrée de ne pouvoir discuter avec personne d’autre que mon père. Sachant que je retournerais en Écosse l’année suivante, j’ai absolument tenu à prendre des cours d’anglais. Dès mon deuxième voyage en terres écossaises, je n’hésite pas à dégainer le petit Harrap’s fourré dans la poche arrière de mon jeans pour comprendre et être comprise. Très vite, je me suis rendu compte que mon oreille était réceptive et je me suis mise à traduire pour mon père. Le début d’une vocation ?

Trois ans plus tard, je découvre l’Angleterre grâce à la partie britannique de ma famille. Ma grand-tante me prend tout de suite sous son aile et jusqu’à son dernier souffle, elle n’aura laissé passer la moindre faute de prononciation ou de grammaire. Je lui en serai éternellement reconnaissante. Depuis lors, les allers-retours entre le Royaume-Uni et la Belgique sont fréquents, pour mon plus grand plaisir !

Si l’envie de travailler avec les langues est venue assez naturellement, le choix des études de traduction est dû à la grande diversité de cours dit « généraux » : droit, économie, sciences, psychologie, philosophie, littérature, histoire et civilisations… De nature curieuse et touche-à-tout, le cursus promettait d’étancher ma soif d’apprendre dans bien des domaines. De plus, c’est le côté « actif » de l’interprétation qui m’a attirée dès le départ : travailler avec les langues pour permettre la communication entre les gens. Et c’est justement pour pouvoir communiquer avec un grand nombre de personnes que j’ai choisi de compléter ma combinaison linguistique par l’espagnol, quatrième langue la plus parlée au monde.

Mes deux masters en poche, il est très clair pour moi que je veux pratiquer ce métier et pas un autre. L’interprétation de conférence me correspond parfaitement : travailler sur des sujets différents, pour des personnes différentes, avec des confrères différents, dans des lieux différents, c’est vraiment ce qui me plaît. Et puis soyons honnêtes, le fait d’être ma propre patronne n’y est pas pour rien. En 2002, dès la fin de mes études, je me suis donc lancée la fleur au fusil comme traductrice-interprète indépendante. Et je n’ai plus arrêté depuis.

En 2006, je lance Synchronie pour ancrer mon travail dans une entreprise appelée à se développer.

Dans le même temps, je quitte Bruxelles pour revenir en terre hennuyère. Amoureuse de la nature depuis toujours, c’est à la campagne que je trouve mon équilibre. Je peux y pratiquer ma deuxième passion après les langues : le jardinage.

En 2012, mon compagnon et moi faisons l’acquisition d’une vieille grange posée sur un terrain en friche. Conformes à nos aspirations écologiques, nous rénovons le bâtiment pour le rendre peu énergivore, et aussi autonome que possible, avec l’installation de panneaux photovoltaïques, d’une pompe à chaleur et d’un système de récupération de l’eau de pluie et de puits. En parallèle, je m’attèle à transformer la prairie envahie de ronces et d’orties en un jardin naturel et nourricier, où les herbes folles du verger répondent aux haies fleuries.

Pour accentuer encore mon action en faveur de la biodiversité, je décide en 2018 de suivre une formation en apiculture. Depuis lors, plusieurs ruches occupent le fond du terrain. J’ai décidé de travailler avec des abeilles noires, Apis mellifera mellifera, qui est l’espèce endémique d’Europe occidentale. Le travail de conservation de cette race est compliqué à cause des nombreux croisements réalisés par les apiculteurs mais la préservation de la biodiversité passe par là aussi.

Depuis une dizaine d’années, je suis également membre active de la Chambre belge des traducteurs et interprètes (CBTI). J’y exerce d’ailleurs quelques responsabilités à titre bénévole. Mon affiliation à la CBTI me permet d’être au fait de l’évolution de la profession, de bénéficier de diverses formations et de faire partie d’un vaste réseau de traducteurs et d’interprètes, qui défendent les mêmes valeurs de qualité et d’éthique. En tant que membre, je suis par ailleurs tenue par son Code de déontologie et soumise à son Conseil d’arbitrage.

Mon parcours est parsemé de rencontres et d’apprentissages, qui ont nourri mon expérience professionnelle et renforcé mes convictions personnelles. Et c’est tout cela que je souhaite aujourd’hui mettre à votre disposition !

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